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Selon les recommandations de l'HAS concernant l'éducation thérapeutique du patient, l'accompagnement du réseau auprès des personnes diabétiques évolue.

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Diabète : une prise en charge à repenser

Paris, le lundi 14 novembre 2016 – Comme Google s’est plu à le
rappeler aux internautes du monde entier, le co-découvreur de
l’insuline et de son rôle dans le diabète est né il y a cent-vingt cinq
ans aujourd’hui.
C’est d’ailleurs en l’honneur du médecin et scientifique canadien,
récompensé par le Prix Nobel, que le 14 novembre a été choisi pour
organiser la journée mondiale de sensibilisation au diabète. Au
moment de ses travaux cruciaux, au début du siècle dernier,
Frédérick Banting ignorait que le diabète connaîtrait l’importance
qu’il a aujourd’hui. L’explosion de la maladie aura été imprévisible et
a concerné principalement les dernières décennies : le nombre de
personnes souffrant de diabète est ainsi passé de 108 millions en
1980 à 422 millions en 2014 selon les derniers chiffres de
l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La prévalence chez
l’adulte a ainsi grimpé de 4,7 % à 8,5 % en vingt-cinq ans. On estime
que la mort d’un million et demi de personnes était directement liée au diabète en 2012, tandis que 2,2
millions d’autres pouvaient être « attribuées à l’hyperglycémie ». Enfin, l’OMS considère que dans une
quinzaine d’années, le diabète représentera la septième cause de décès dans le monde.
Objectif : proposer un dépistage à un million de personnes
Si la forte progression du diabète a principalement concerné les pays à revenu faible et intermédiaire, le
bilan de la France n’est guère enviable. Des résultats publiés dans le Bulletin épidémiologique
hebdomadaire (BEH) la semaine dernière rappelaient ainsi que si une diminution des taux de mortalité a
été constatée depuis le début des années 2000, « la surmortalité globale par rapport à la population
générale reste élevée sur la période la plus récente (…). L’excès de mortalité par maladie
cardiovasculaire reste élevé chez les hommes et plus particulièrement chez les femmes(…). Ces résultats
rappellent l’importance des mesures de prévention des complications cardiovasculaires du diabète et
soulignent que des progrès sont encore nécessaires » concluaient les épidémiologistes de Santé publique
France. Des analyses que partage le président de la Fédération française du diabète (FFD), Gérard
Raymond, qui déplore que le diabète tue « dix fois plus que les accidents de la route » et qui considère que
« les réponses apportées ces dernières années ne sont pas à la hauteur ». Aussi souhaite-t-il que la prise
en charge soit profondément « repensée » afin qu’une place prépondérante soit donnée à la
pluridisciplinarité des équipes et à l’éducation des patients. Un meilleur accès à toutes les innovations
thérapeutiques (notamment la pompe à insuline) est également souhaité, ainsi qu’un remboursement des
consultations de podologie. Parallèlement à ces revendications, dans la lignée du mot d’ordre
international, la FFD organise une très large campagne de dépistage, qui espère toucher aujourd’hui et
dans les jours à venir un million de personnes.