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Le diabète est mauvais pour le cerveau

« Le diabète est mauvais pour le cerveau »

Anne Prigent indique dans Le Figaro que « le diabète, connu pour augmenter le risque d'infarctus, de troubles de la vision, d’AVC ou encore d'insuffisance rénale… jouerait également un rôle dans le développement des démences, dont la maladie d'Alzheimer. Et plus particulièrement chez les personnes dont le contrôle de la glycémie n'est pas bon ».
La journaliste note ainsi que « chez ces dernières, le risque de démence est 50% plus élevé que chez les diabétiques dont le contrôle glycémique est bon, [selon] une étude présentée lors du dernier congrès de diabétologie à Stockholm », l’EASD 2015.
Anne Prigent explique que « les chercheurs de l'institut de Göteborg, en Suède, ont suivi pendant 8 ans plus de 350.000 diabétiques âgés de plus de 50 ans et non atteints de démence lors de leur inclusion dans l'étude. Ces patients ont été suivis jusqu'à leur décès, leur admission à l'hôpital pour démence, ou la fin de l'étude en 2012 ».
« Les auteurs cherchaient à explorer l'association entre un «témoin» de la maladie, le taux hémoglobine glyquée et le risque d'hospitalisation pour démence chez les personnes atteintes de diabète de type 2 »
, précise la journaliste.
Anne Prigent relève que « 13.159 événements de démence ont été observés sur un suivi moyen de 4,8 ans. Et les patients avec une hémoglobine glyquée de 10,5% ou plus avaient 50 % plus de risques d'être hospitalisés pour démence que ceux avec un taux d'hémoglobine glyquée de 6,5% ».
La journaliste note ainsi qu’« avec le temps, l'hyperglycémie va être responsable de micro-angiopathie, c'est-à-dire qu'elle va affaiblir les parois des petits vaisseaux sanguins qui approvisionnent les tissus en oxygène et en éléments nutritifs, entraînant des troubles de la cognition et augmentant le risque de démence ».
La Pr Lyse Bordier, diabétologue à l'hôpital Bégin, à Saint-Mandé, remarque pour sa part que « le cerveau dépend du glucose pour fonctionner et n'en fabrique pas, il n'est donc pas étonnant qu'il existe un lien entre hyperglycémie et troubles cognitifs ».
La spécialiste indique toutefois que « cette étude démontre que lorsque le diabète est mal équilibré, les risques de démence augmentent, mais elle n'aborde pas tous les paramètres complexes impliqués dans l'apparition des troubles cognitifs des diabétiques. Notamment le rôle délétère des hypoglycémies ».
Anne Prigent souligne par ailleurs que « les personnes les plus à risque de développer une démence dans l'étude suédoise avaient un taux d'hémoglobine glyquée particulièrement élevé ».